Yo,
Je nsais pas trop quoi vous dire, le plus simple étant de linker mon CV. Celui-ci étant bien long, je me contenterai de vous raconter
ma vie.
Je suis né le 14 avril 1993, à l'hôpital de Saint Germain en Laye, dans le 78. Je m'appelle Guillaume Henri Julien, des prénoms bien francais, selon la volonté parentale. Habitant à Goussainville, mon goût pour les enfants s'y est développé tout naturellement et sans problème. Je les aime toujours autant. J'avais un chien qui s'appelait Lili, un épagneul francais (bien entendu), et une chatte qui quand on la laissait toute seule dans la maison en vacances, allait chier sur les matelas par signe de vengeance et de domination fécale. Cette chatte aimait à chier de toute évidence. Même si vers la fin elle se chiait dessus, là était notre revanche.
Ce village était également le lieu de l'école maternelle, enfin ce que mon féminisme me pousse à appeler l'école d'avant le primaire. Franchement c'était pas trop mal, les exams assez easy, les profs pas trop relous, ils nous laissaient même faire la sieste l'aprèm, bref pas casse couille du tout. Nous y faisions des compétitions de danse bretonne qui se soldaient par de belles galettes au sol.
Puis mon frère a vu le jour. Francois. C'était plus drôle de le jeter par la fenêtre lui plutôt que le chat. parce qu'un chat ça ne pleure pas. même si ce serait super drôle à voir. quelqu'un a déjà essayé ? Et les laitues, ca pleure ?
Nous sommes ensuite allés à Dreux, une banlieue franchement pas cool. Beaucoup d'étrangers, c'est certain.
Enfin ça n'était l'histoire que d'un an. Le temps d'apprendre à lire et d'être amoureux.
Passage emmigration : Les deux-Sêvres. Il a plu les 7 premiers mois. Une de mes tantes qui avait perdu son fils à cause de la drogue et qui en était devenue complètement catho (si elle prie assez fort il devrait revenir), nous en accusait. Et bien je ne peux pas vous répondre. Et sincèrement ça ne me fait pas rire. Parce que j'avais tout le temps les cheveux qui frisaient et que ça fait pédé.
J'y ait donc entamé le CE1, non sans ferveur à ingurgiter les fluides intellectuels que faisait gicler avec panache mon professeur sur le reste de la classe, qui restait bouche bée devant tant de plaisir et de jouissance à transmettre le savoir. Un véritable viol mental, qu'inconsciemment nous souhaitions, comme 89% des viols sexuels.
Les classes se suivent et se ressemblent, car en effet si au départ, l'envie et l'entrain entraînaient mes jours, la monotonie et l'ennui ont mis fin à ce cours. Depuis cette époque la joie d'étudier ne se fait plus. Professeurs aigris, moches, gris, posh, des camarades miteux et sales jusque dans leur pensée, coeur de l'humain.
Non, je n'ai pas aimé l'école, et je ne l'aime toujours pas ! Ce système de notation qui fait miroir à votre classe sociale, ces professeurs hideux qui s'amusent à jeter de la merde sur leurs élèves, ces mêmes élèves ignorants, freluquets, qui dans un soucis de soit-disante virilité prépubère à affirmer, cracheront sur tout ce qui bouge et tout ce qui ne bouge pas, ces pauvres poupées Barbie qui laissent leur string dépasser pour dire aux mâles en rut 'attrape-moi!', qui passent des heures aux toilettes afin de cacher ce que ô mère Nature appelle 'les bijoux de l'adolescence', l'acné.
L'école n'est autre qu'une forme de sélection naturelle, comme tout appareil social. Mais chacun peut y trouver un exutoire. Pour ma part, ce fut le théâtre et le fût. jouer sur scène est quelque chose que j'aime beaucoup, même si aujourd'hui mon âge avancé ne me permet plus de le faire. Matamore fut mon plus grand rôle. Le coureur de femme, c'est moi. Femme à bite en tout cas.
Après mon bac L insipide, j'ai tenté la fac d'anglais. Mais j'ai rencontré l'amour… Et si ca n'est pas Susan boyle, c'est bien sur Chatroulette que la rencontre s'est produite. 2 mois plus tard mon norvégien s'envolait me trouver, à Poitiers. alors entre voyages entre les deux pays, ce sentiment d'inimportance et de procrastination l'apporta sur mes études. 1 an et demi plus tard, j'arrêtais, quittais tout, ma patrie, mes amis, mes parents tant aimés, mon fief, le chabichou, le Poitou et son ouverture d'esprit sans bornes anatomico-sexuello-animales.
Me voici là, en Norvège, à Ålesund (voir photo), dans un des plus beaux pays du monde, un des plus aisés financièrement, en matière d'éducation, en travail, en culture, en environnement, à ne rieeeeennnnn fouuuuuutreeeeuuuuh.
Je prétends apprendre le norvégien.
Je prétends faire un régime.
Je prétends chercher du travail.
Mais je ne fous strictement riiiiennnnn.
Mon mec travaille, mais moi je ne fais r.i.e.n. RIEN.
Juste un peu de cuisine, de temps en temps. J'ai d'ailleurs commandé un livre de recettes de Julia Child : ''Mastering the art of french cooking'', vol. 2. De la cuisine francaise écrite par une américaine pour un norvégien.
Et donc, je me suis dit : 'Pourquoi ne pas reprendre Dofus ? Tu as 20 ans, suffisamment de maturité pour jouer à un jeu de stratégie avancé aux couleurs et aux saveurs savantes, reprends donc Dofus !'
Merci de m'accepter, dans ce coquet groupe de joyeux racistes. Car après tout, il n'y a que la race blanche, la race dominatrice, qui fut a même d'accomplir l'oeuvre de Dieu : rassembler tous les Dofus.
C'est sur ces mots que je vous souhaite une bonne nuit, à la norvégienne ; God natta.
Fondue-Savoyarde.
(il est trop mimiiiiiiiiiiiiii
)